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Mission renaturation en bord de Seine

Colonne
Colonne

La renaturation désigne les processus, naturels ou avec intervention de l'homme, par lesquels la nature se réinstalle spontanément dans la ville. Il s'agit de restaurer le bon état écologique des sites à travers des opérations d'aménagement, de gestion des espaces et de sensibilisation des usagers.

C’est dans ce cadre que les équipes Environnement et Géotechnique sont intervenues sur la commune de Médan (78) pour « renaturer » un terrain avec la reconstitution d’une zone humide en bordure de Seine, dont le rôle d'expansion de crue en lien avec le fleuve est intéressant pour la vallée soumise au risque d'inondation.
Zone humide ? C’est un terrain, exploité ou non, habituellement inondé ou gorgé d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année.

Les caractéristiques du site

Le site d’étude s’inscrit dans le complexe de "la plage de Villennes", une friche de 4 530 m², située en partie sur l’Ile du Platais et inscrite en tant que monument historique. Le terrain est également occupé par une ancienne piscine et un grand bâti abandonnés depuis 2003 (les installations sont depuis en ruine).  

Le site comprend également les ruines d'un ancien restaurant situé en face, sur la rive de Médan.

Une source de coteau s’écoule en bordure Sud du site et rejoint la Seine une dizaine de mètre en aval. Ce ru peu profond présente un lit canalisé et pourrait permettre d’offrir des zones de refuges pour la faune locale.

Insolite : la Maison d’Emile Zola à environ 200 m au Sud-ouest du site d’étude, sur la même commune !

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L’ancien restaurant de 640 m² sera détruit, à l’instar de tous les bâtiments en ruine du site


Pour réaliser ce projet, le Syndicat Mixte Seine Ouest (MOA) et Ingetec (MOE) ont prévu :

  • La désimperméabilisation des surfaces.
  • La renaturation du ru avec reméandrage du site d'étude pour en améliorer les fonctionnalités écologiques.
  • Le rétablissement de la continuité écologique du cours d’eau au niveau de sa confluence avec la Seine par le remplacement de l’ouvrage de franchissement avec un nouvel ouvrage positionné plus bas que l’existant (3m sous le terrain naturel).
  • La plantation de plantes qui prolifèrent uniquement dans les zones humides (plantes inféodées).
  • La mise en place d’un cheminement et d’un belvédère en bois à visée pédagogique autour de l’environnement et des enjeux patrimoniaux des bâtiments du secteur.

 

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Étude géotechnique

Objectifs de l’étude

  • Dimensionner le nouvel ouvrage de franchissement du cours d’eau.
  • Vérifier la stabilité des talus dans le cadre du terrassement du belvédère et en dimensionner les fondations.
  • Vérifier le niveau de la nappe sous-jacente et ses variations dans le temps.

Investigations in-situ et essais laboratoire

  • 2 SP15.
  • 2 SC10.
  • 4 piézomètres descendus entre 5 et 10 m de profondeur/TA.
  • 4 identifications GTR92.
  • 2 essais triaxaux.
     
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Ouvrage de franchissement existant amené à être reconstruit

Premiers résultats 

  • Présence d'alluvions modernes argileuses et tourbeuses jusqu'à environ 9 m de profondeur.
  • Dimensionnement de l'ouvrage de franchissement sur radier.
  • Premier niveau d'eau relevé vers 3-4 m de profondeur au niveau des quais et 2-3 m en fond de parcelle.

 

Diagnostic amiante

Le revêtement et les matériaux constitutifs des bâtiments ont été analysés par la société EXIM.

Investigations in-situ 

  • 65 prélèvements dans les bâtis pour analyse.
  • 5 carottes de chaussée et voirie pour analyse.

Premiers résultats 

L'analyse amiante a permis de mettre en évidence l'absence d'amiante dans les enrobés et dalles en béton pour le cheminement autour du site. Toutefois, la présence d'amiante est avérée dans les bâtiments existants.

 

Étude environnementale

Objectif de l’étude

  • Réaliser une prestation LEVE (levée de doute) afin de déterminer si le site relève, ou non, de la méthodologie nationale des sites pollués. D’autres suivront peut-être selon les résultats de cette première étude.
  • Mener une campagne de prélèvements et mesures des sols afin de vérifier la qualité des terres en place.
  • Vérifier le réemploi des terres à excaver dans le cadre de la création du méandre.

Investigations in-situ 

  • 6 sondages à la tarière mécanique descendus à 4 m/TA.
  • 18 packs ISDI selon l'arrêté ministériel du 12/12/2014.

Grâce à la complémentarité de ses activités et son réseau de sous-traitants, Groupe Géotec fait la différence pour remporter ces projets de renaturation qui sont amenés à se développer.

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