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Groupe Géotec avance dans la digitalisation

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A Dijon, Groupe Géotec, avance dans la digitalisation de son métier

Le bureau d'études géotechnique de Côte-d'Or dispose désormais, sur le terrain, de ses propres outils numériques qu'il déploie peu à peu dans toutes ses filiales. Prochaine étape, d'ici 5 à 10 ans : l'exploitation des données avec le recours à l'intelligence artificielle.

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Géotec a investi 1 million d'euros pour prendre le virage de la digitalisation. (DR)

Depuis 2018 et le lancement du chantier de digitalisation de son métier, le bureau d'études en ingénierie géotechnique et environnementale Géotec, qui fête ses 50 ans en 2023, aura investi environ 1 million d'euros dans ce virage majeur. Sur le terrain, désormais, les techniciens du groupe basé à Dijon, en Côte d'Or, sont équipés de tablettes dans lesquelles ils entrent les données collectées jusque-là sur papier.

Des données de coupes géologiques, des informations de résistance mécanique ou de niveau d'eau qui vont être traitées et analysées en temps réel par les ingénieurs chargés d'apporter une offre technique aux clients du bâtiment et travaux publics pour leurs ouvrages à réaliser.

 

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« On a gagné 70 à 80 % de temps au niveau de la collecte », estime François Keiflin, directeur régional de Géotec Sud-Est et chargé de piloter la transformation numérique. « On évite les pertes de données et le niveau d'analyse gagne en qualité », ajoute-t-il.

Développée en interne et couplée au système d'information géographique dédié à la géotechnique SoilCloud, l'application de collecte et d'analyse d'informations de terrain couvre désormais 80% de l'activité.

La digitalisation se poursuit maintenant sur d'autres activités, comme le contrôle technique sur chantier et la sécurité, dans le cadre de la démarche RSE mise en place par le groupe.

« L'expérience est fondamentale »

Mais l'étape majeure de ce chantier devrait être atteinte à moyen terme, d'ici cinq à dix ans, lorsque la base de données (riche de 100.000 études à ce jour) sera totalement opérationnelle, avec le recours à l'intelligence artificielle « en assistance ou pré-analyse », selon François Keiflin, qui rappelle que la géotechnique n'est pas une science « parfaitement exacte ».

« L'expérience est fondamentale pour analyser les données recueillies et orienter les clients vers les bons choix techniques, mais l'exploitation intelligente des données sera un plus en matière de conception des campagnes et de partage et d'enrichissement de l'information », souligne le responsable.

À Quetigny, au siège du groupe, les trois développeurs embauchés depuis 2020 et la cheffe de projet de la digitalisation préparent ce virage majeur qui concerne peu à peu toutes les filiales de Géotec, jusqu'en Outre-Mer et à l'international.

Le bureau d'études de Dijon connaît une croissance d'environ 15% par an depuis quatre ans et compte désormais 900 salariés, 12 filiales et 20 agences.

Le chiffre d'affaires, qui atteignait 85 millions d'euros en 2021, serait d'environ 100 millions d'euros en 2022.

Monique Clemens (Correspondante à Besançon)